Originaire
du Manitoba, Henri Bergeron a fait ses études au Collège
des Jésuites de Saint-Boniface et à lUniversité
du Manitoba dont il détient un baccalauréat Arts et
Sciences (1945) et un doctorat honorifique en droit (1983).
Premier
annonceur du premier poste français de lOuest canadien
en 1946 (CKSB Saint-Boniface), Henri Bergeron a été
animateur et directeur des émissions à CKCH-Hull de
1949 à 1952. Il devient alors, en septembre de cette même
année, le premier animateur de télévision au
Canada. Au cours des 33 années de sa carrière à
Radio-Canada, Henri Bergeron fut tour à tour présentateur
et animateur de prestigieuses émissions telles Lheure
du concert, Concert pour la jeunesse et Les Beaux Dimanches dont il assura la présentation pendant 18 ans. Annonceur-conseil
et membre du Comité linguistique de Radio-Canada, Henri Bergeron
a également animé plusieurs émissions consacrées
à la langue française, à la radio et à
la télévision.
Honoré
par le conseil de la Vie française en 1963, Henri Bergeron
fut nommé officier de lOrdre du Canada en 1978 et membre
de la Compagnie des Cent-Associés Francophones en juillet 1980.
Le ministère des Communications du Québec lui accordait
la même année son prix « radio » à
loccasion de lAnnée des Communications et lOrdre
des francophones dAmérique en faisait un des ses membres
en 1989.
Du même auteur
Un
bavard se tait
pour écrire, Éditions du Blé,
1989
La Communication
cest tout!, Éditions de
lHomme, 1992
Le Cur de larbre, le bavard récidive, Éditions
du Blé, 1995
LAmazone, Éditions
des Plaines, 1998
Critique
de presse
À propos de LAmazone
d'Henri Bergeron:
«
Ce qui fait la beauté de ce roman qui se fonde, nous dit-on,
quelque peu mais librement sur un personnage réel, Prudence
Dubé le Gardeur (1847-1877), cest le portrait tout en
contradictions de lhéroïne, tour à tour imprudente
et sage, affolée et brave, sentimentale et rationnelle. Bien
des adolescentes trouveront sympathique le personnage de la petite
infirmière de Trois-Rivières qui conquiert tous les
curs et guérit tous les maux
»
Lettres
canadiennes 1998, p.365